martes, 14 de julio de 2009

Julio 14- Allons enfants de la Patrie

El canto adoptado por los federados de Marsella que el 10 de agosto de 1792 participaron en la insurrección de las Tullerías, fue compuesto como un "Canto de guerra para el ejército del Rin" por Claude-Joseph Rouget de l’Isle, capitán del Cuerpo de Ingenieros del ejército francés en misión en Estrasburgo, en la noche del 25 al 26 de abril de ese año. A pesar de los cambios de régimen y de las peripecias históricas de la Nación francesa, el canto logró convertirse en Himno Nacional desde el 14 de julio de 1795 cuando es declarado canto nacional. Aunque prohibido durante el Imperio y la Restauración, el himno es rehabilitado por la revolución de 1830 con el nombre de La Marsellesa, con una orquestación de Hector Berlioz y dedicado a Rouget de l’Isle. De nuevo, la Tercera República (1879) lo proclama himno nacional y, en 1887, el Ministerio de Guerra adopta una versión "oficial". Pero, su prestigio internacional se lo debe a los revolucionarios rusos que lo adoptaron en 1917 y, en buena medida, a la película Casa Blanca. En septiembre de 1944, una circular del ministerio de Educación Nacional recomienda que se cante la Marsellesa en las escuelas "para celebrar nuestra liberación y nuestros mártires".
Allons enfants de la Patrie
Le jour de gloire est arrivé
Contre nous de la tyrannie
|: L'étendard sanglant est levé :|
Entendez vous dans les campagnes
Mugir ces féroces soldats
Ils viennent jusque dans vos bras,
égorger vos fils, vos compagnes
Aux armes citoyens! Formez vos bataillons!
Marchons, marchons,
Qu'un sang impur abreuve nos sillons.
Que veut cette horde d'esclaves
De traîtres, de Rois conjurés?
Pour qui ces ignobles entraves,
|: Ces fers dès longtemps préparés? :|
Français! pour nous, ah! quel outrage!
Quels transports il doit exciter!
C'est nous qu'on ose méditer
De rendre à I 'antique esclavage!
Quoi! des cohortes étrangères
Feraient la loi dans nos foyers!
Quoi! ces phalanges mercenaires
|: Terrasseraient nos fiers guerriers :|
Grand Dieu! par des mains enchaînées
Nos fronts sous le joug se ploieraient!
De viIs despotes deviendraient
Les maîtres de nos destinées!
Tremblez, tyrans! et vous, perfides,
L'opprobe de tous les partis,
Tremblez! vos projets parricides
|: Vont enfin recevoir leur prix.:|
Tout est soldat pour vous combattre,
S'ils tombent, nos jeunes héros,
La terre en produit de nouveaux
Contre vous tout prêts à se battre.
Français! en guerriers magnanimes
Portez ou retenez vos coups.
Epargnez ces tristes victimes
|: A regret s'armant contre nous. :|
Mais le despote sanguinaire,
Mais les complices de Bouillé,
Tous ces tigres qui sans pitié
Déchirent le sein de leur mère.
Nous entrerons dans la carrière,
Quand nos aînés n'y seront plus
Nous y trouverons leur poussière
|: Et les traces de leurs vertus. :|
Bien moins jaloux de leur survivre
Que de partager leur cercueil,
Nous aurons le sublime orgueil
De les venger ou de les suivre.
Amour sacré de la Patrie
Conduis, soutiens nos bras vengeurs!
Liberté, Liberté chérie!
|: Combats avec tes défenseurs. :|
Sous nos drapeaux, que la victoire
Accoure à tes mâles accents,
Que tes ennemis expirant
Voient ton triomphe et notre gloire!